Saint Pierre aux liens

Titolo
Saint Pierre aux liens
Localizzazione
Francia / Annecy / Musée-Château
Autore
Scultore savoiardo
Proprietà
Annecy, Musée-Château
Provenienza
Scionzier (Haute-Savoie)
TAG
religioso, scultura
Secolo
XVI
Inventario
MC 522
Materia
Legno
Tecnica
Legno scolpito
Misure
(cm) h. 108 x l. 34 x pr. 23
Note storiche
La figure a été identifiée dès son achat par le musée avec une représentation de saint Pierre aux liens, iconographie rappelant la libération du saint par un ange descendu au fond de son cachot pour lui ôter ses fers. Il faut noter cependant que le visage du saint, avec sa longue chevelure diffère des représentations médiévales, qui le montrent en général le crâne dégarni et le visage plus rond. L’importance de saint Pierre sur le territoire savoyard est manifeste notamment dans les diocèses de Genève, Lausanne, de la Tarentaise et de la Maurienne. De très nombreuses églises lui sont dédiées dont deux cathédrales, à Moûtiers et Genève, cette dernière précisant son vocable au XVe siècle, en Saint-Pierre-ès-Liens, en référence à un anneau de chaîne, qui y était précieusement conservé. Ce fragment était déposé dans un reliquaire en argent, exécuté en 1487 à la demande du chapitre (voir Sylvie Aballéa, Marielle Martiniani-Reber, dans Des saints et des hommes. L'image des saints dans les Alpes occidentales à la fin du Moyen Âge, cat. des expositions Chambéry, Annecy, Sion, Genève, Aoste et Suse., Baiocco (Simone), Morand (Marie-Claude) (dir.), Milan, édition Officina Librario, 2013, p. 48-52). Saint Pierre se tient debout, les mains jointes, les bracelets de ses chaînes bien visibles à ses poignets et aux chevilles. Il n'est vêtu que d'un drapé de pudeur noué sur les hanches. Les boucles de cheveux encadrent un visage allongé, au front court, aux pommettes hautes et marquées, aux yeux petits, qui s'abaissent sur les tempes, resserrés autour d'un nez rectiligne, à la barbe assez délicatement frisée. Les plis du drapé sont raides et sans nuance, tout comme l'anatomie massive, sans détail. La polychromie aujourd'hui disparue venait certainement atténuer l'aspect rude de la sculpture qu'il est difficile de dater, vraisemblablement de la première moitié du XVIe siècle.

PDF Torna all'elenco